Maison, Rue des Boucheries à Billom dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Maison classée MH Maison à pan de bois

Maison, Rue des Boucheries à Billom

  • Rue des Boucheries 
  • 63160 Billom
Maison du Boucher à Billom
Maison du Boucher à Billom
Maison du Boucher à Billom
Maison du Boucher à Billom
Maison du Boucher à Billom
Maison du Boucher à Billom
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Maison ancienne dite du Boucher : classement par arrêté du 15 janvier 1919

Origine et histoire de la Maison, Rue des Boucheries

La Maison dite « Maison du Boucher » est située rue des Boucheries à Billom (Puy-de-Dôme). Elle se compose d'un rez-de-chaussée et de deux étages. Le rez-de-chaussée présente une ancienne arcade de boutique en anse de panier et, sur la droite, une galerie formée de piles soutenant un pan de bois en avancée par rapport au mur du fond. La pile d'angle, octogonale, porte un chapiteau mouluré qui supporte un linteau évidé au-dessus de l'entrée de la galerie ; ce linteau retombe sur un encorbellement. Au premier étage, au-dessus du linteau, se trouve une fenêtre moulurée à croisillons. Le second étage est entièrement à pans de bois sur les deux façades. Construite au XVe siècle, la maison paraît avoir appartenu, de par son importance et sa situation, au chef de la corporation des bouchers. Elle comprend un corps principal avec une boutique au rez-de-chaussée — dotée d'une baie et d'un étal donnant sur la rue du Puits — et des pièces d'habitation aux étages équipées de cheminées. Un second corps de bâtiment, pourvu d'un oriel en surplomb et desservi par un escalier en vis dans l'œuvre, permet de distribuer les deux parties. À l'est, une troisième partie abritait un cellier sur cave voûté en berceau et, probablement, des cuisines à l'étage ; cette portion semble avoir été remaniée au XVIIIe siècle. L'édifice possédait vraisemblablement à l'origine un étage à encorbellement, comme l'atteste un corbeau en pierre à l'ouest, et pouvait former un ensemble avec la maison voisine au sud, dont des traces d'ouverture subsistent dans le mur mitoyen au premier étage. À une date indéterminée, la maison est progressivement tombée en ruines et était à l'abandon au début du XXe siècle. Classée au titre des Monuments historiques en 1919, elle fut signalée en 1929 par l'architecte Jarrier comme proche de l'effondrement ; une restauration générale fut proposée par l'architecte en chef Guéritte et, en février 1931, le ministère des Beaux-Arts autorisa les travaux. La maison a été rachetée dans les années 1960 ou 1970 par le propriétaire actuel, qui a complété la restauration, notamment l'intérieur des parties ouest et sud.

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